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Production de briques écologiques - Initiatives Climat
La province du Sud Kivu dispose de plusieurs réserves naturelles qui regorgent d’espèces animales rares de la planète, entre autres des Gorilles de Montagne, des oiseaux et des fourmis blanches, qui n'existent presque nulle part ailleurs dans le monde. Malheureusement des hommes s’accaparent, de façon illégale, certaines richesses en détruisant l’environnement. Ainsi, les arbres des forêts sont coupés pour produire du charbon de bois et des bûches. En raison de la forte croissance démographique dans la ville de Bukavu et du développement de l’activité économique qui est due à la relance du secteur minier (découverte de gisements de coltan), la construction de maisons en dur croît à un rythme élevé. Pour construire en dur, il est nécessaire de disposer de briques. Celles-ci sont généralement cuites dans des fours alimentés en bois. Pour produire 1000 briques, les fabricants utilisent 5 stères de bois, ce qui équivaut à 20 arbres adultes. La production mensuelle de briques étant de l’ordre de 100.000, ce sont 500 stères de bois qui sont utilisées soit 2000 arbres. Les producteurs de briques contribuent à la destruction de 10 ha de forêt chaque mois. La plupart des arbres sont coupés dans le Parc National de Kahuzi Biega, qui est une réserve naturelle classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Les autres arbres coupés proviennent des forêts de différents villages. C’est dans ce contexte que Vision Paysanne pour le Développement a initié un projet pour réduire la déforestation dans la province du Sud Kivu en produisant des briques écologiques dont la fabrication ne demande pas de combustible. Cela a permis de limiter les émissions de gaz à effet de serre et aussi de donner du travail à des jeunes désœuvrés de la ville de Bukavu. Le projet comprend plusieurs objectifs : - protéger les arbres du Parc National de Kahuzi Biega et des réserves naturelles de la province du Sud Kivu et réduire ainsi la déforestation - réduire les émissions de gaz à effet de serre dues à la combustion du bois - améliorer les conditions de vie de jeunes désœuvrés des villes de Bukavu et d’Uvira. Le projet consiste à produire les briques que nous appelons « écologiques ». Ainsi 600.000 briques sont produites chaque mois dans les villes de Bukavu et d’Uvira. Ce projet a reçu l’appui des autorités locales. De plus, il a pris en compte l’approche genre lors de la conception et de la mise en œuvre du projet. Les briques écologiques sont de très bonne qualité et plus résistantes que d'autres briques ; elles sont en ciment et en argile rouge. De plus, leur production est journalière, contrairement à celle des autres briques qui nécessitent du bois pour leur fabrication qui est seulement mensuelle. Les briques écologiques ont seulement besoin de l'ombrage des arbres ou d'un hangar pendant 48 heures de formatage pour sécher. Pour produire 1000 briques écologiques (5 cm x 5 cm x 18 cm), il faut 10 brouettes d'argile rouge, 10 kg du ciment et 4 bidons de 20 litres d’eau.
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Posted by thibaultlavaine2
Ville verte, ville écologique - Initiatives Climat
L’objectif général visé par ce projet est de construire une ville verte, une ville écologique. Il s’agit donc de poser des jalons pour faire d’Angossas une ville avec des éco-quartiers, des habitations avec une haute qualité environnementale, une ville utilisant totalement une énergie propre, solaire en particulier, tournant ainsi le dos aux énergies fossiles (gaz, pétrole…). Il est également recherché une ville qui dispose de facilités d’adduction d’eau, d’évacuation et de traitement des ordures ménagères, d’espaces verts, de routes suffisamment larges, avec trottoirs pour piétons et même des pistes cyclables, des routes bordées d’arbres d’ombrage et de décoration, une ville fleurie. Dans cette perspective, et pour éviter des destructions excessives d’habitations, pour en particulier faire passer les routes, il a été décidé de s’éloigner de l’emplacement initial de la ville, qui garde à tous égards l’aspect d’un village sans route, sans un plan d’urbanisation. Il a été demandé, et obtenu, de la communauté locale, environ dix hectares de terrain. C’est sur ce site, appelé à s’étendre davantage, que se construit déjà la nouvelle ville, la ville durable, écologique, la ville verte telle que nous pouvons la rêver, et telle qu’elle a été décrite brièvement décrite précédemment. Un ensemble d’activités sont menées. Tout d’abord, on a élaboré un plan stratégique sur une période de cinq ans. A partir de celui-ci, des plans d’action annuels sont dressés. Ceux-ci précisent les principaux objectifs, la stratégie, les activités, les ressources à mobiliser, indiquent leurs sources, prévoient le suivi et l'évaluation. Ensuite, on travaille sur la sensibilisation des populations. La principale cible est constituée des leaders d'opinion (chefs traditionnels, notables, conseillers municipaux, ainsi qu’élites extérieures ...). Ces publics sont régulièrement sensibilisés dans le cadre de sessions. Le thème principal porte sur les effets néfastes des changements climatiques et la nécessité d’engager ensemble, dès maintenant, des actions préventives et palliatives pour éviter un futur désastreux. Puis il s’est agi de conduire plusieurs autres actions : la délimitation du périmètre urbain, la cartographie de la ville (lotissement, routes, espaces réservés pour les parcs d’attraction et les structures sociales), la mise en place des arbres d’ombrage et d’ornement en bordure des routes et dans certains espaces, la construction de mini-centrales solaires (au total, trois sont prévues d’ici le milieu de l’année 2019 : la première est fonctionnelle depuis août 2018, la deuxième est en chantier, et la troisième le sera avant la fin de l’année 2018), et enfin l’installation des lampadaires solaires. Les projets pour les prochaines années sont multiples. A très court terme, il est prévu : la construction de deux autres mini-centrales solaires au Centre Multimédia et à l’auberge, l’extension du réseau de lampadaires solaires et l’’éclairage au solaire de l’auberge et des bâtiments administratifs en chantier. A moyen et long terme, plusieurs autres actions sont planifiées : l’extension des lignes de lampadaires solaires dans les banlieues et certains villages, la construction d’autres mini-centrales solaires dans certaines structures sociales (hôpital, centre de santé, établissements secondaires…), la création et l’aménagement de nouvelles routes et l’aménagement de nouveaux espaces verts.
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Posted by thibaultlavaine2
Logement pilote en terre crue - Initiatives Climat
Le secteur du bâtiment est l’un des secteurs les plus dynamiques en Algérie, en raison du rythme élevé de la croissance de la population et l’urbanisation. L’Algérie a lancé un vaste programme de logements pendant les trois derniers quinquennats, sans se préoccuper de l’efficacité énergétique. Ces dernières années, le pays enregistre une consommation d’électricité très élevée, occasionnée par l’augmentation de l’utilisation des climatiseurs. Cela a conduit l’Etat algérien à solliciter les promoteurs immobiliers pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments par l’emploi de matériaux inertes, qui contribuent à la régulation thermique de l’enveloppe des bâtiments. ECOLABINA est un groupe d’ingénieurs et architectes, dont chacun a acquis une grande expérience dans des bureaux d’études et organismes de recherches. Afin de faire face à la réticence des promoteurs et des entrepreneurs pour réaliser des bâtiments écologiques, notamment en terre crue, et suite à la demande de l’ONAT (Office National Algérien du Tourisme), nous avons décidé de réaliser un prototype : une maison pilote type F4 à Timimoune, au sud de l’Algérie. Le prototype est réalisé en BTS, béton de terre stabilisée. Ce dernier est un mélange de terre, stabilisant (ciment ou chaux) et eau, comprimé dans une presse automatique conçue et fabriquée par des ingénieurs de notre groupe. Notre produit, le BTS, s’inscrit parfaitement dans les grandes tendances environnementales actuelles. Son utilisation résout plusieurs défis environnementaux. Ce type de construction présente plusieurs avantages : - en termes de processus de fabrication du matériau, il y a très peu de conséquences nocives sur l’environnement, par rapport au ciment - disponibilité du matériau de base : la terre est disponible partout ; il n’existe pas de pénurie, c’est une véritable alternative au ciment. - les chantiers ne génèrent aucun déchet : le procédé offre la possibilité de réutilisation des blocs, recyclables à 100%, pour fabriquer des produits de même qualité - la durabilité due à la résistance mécanique et à diverses attaques du matériau (physico-chimiques et microbiennes) - la régulation thermique est optimale dans la maison (chaud quand il fait froid et froid quand il fait chaud) ; la consommation énergétique est donc faible. Ce qui évite l’emploi de sources d’énergie qui entraînent des émissions de gaz à effet de serre. - les faibles coûts de construction par rapport à ceux de matériaux conventionnels.
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Posted by thibaultlavaine2
Ville durable modèle à l'horizon 2030 - Initiatives Climat
Soucieuse de consolider sa trajectoire vers un développement bas carbone, la Côte d’Ivoire s’est résolument engagée à travers ses NDC ou CDN à réduire de 28% ses émissions de GES d’ici 2030 par rapport à 2012. La zone côtière, qui s’étend sur 566 km de long et qui abrite près de 50% de la population, est le principal pôle économique du pays. L’érosion côtière, avec un recul du trait de côte de 1 à 3 m par an constitue une menace pour les infrastructures socio-économiques. La ville de Grand-Bassam, ville touristique à l’instar des villes côtières de Côte d’Ivoire, subit de plus en plus les impacts négatifs de l’érosion côtière dus aux effets du changement climatique. Cela entraîne la récurrence et l’impact d’évènements hydrométéorologiques extrêmes tels que les inondations ou les submersions marines des territoires côtiers du fait des marées de tempête. En outre, la ville, déjà vulnérable aux effets du réchauffement climatique, est également confrontée au défi de la gestion écologiquement rationnelle des déchets ménagers. Aussi, depuis la COP 21 et le Sommet des élus locaux sur le climat à Paris en 2015, la ville s’est-elle lancée dans un processus de création d’une ville durable. L’objectif général est d’élaborer un plan stratégique de développement axé sur l’environnement, appelé Agenda 21 local. Les objectifs spécifiques consistent à mobiliser, sensibiliser et associer l’ensemble des acteurs à la construction d’un développement durable et harmonieux du territoire. Les bénéficiaires sont les populations de la ville de Grand-Bassam. La méthode utilisée pour cette initiative « ville durable modèle de Grand-Bassam » a consisté à établir un état des lieux et un diagnostic partagé du territoire afin d’appréhender tous les contours du développement actuel de la ville, à travers la recherche documentaire, les enquêtes de terrain et un atelier de restitution, de programmation et de validation. Cette analyse participative, qui a mobilisé tous les acteurs, a permis de dégager une vision consensuelle du développement durable de la ville en prenant en compte l’atténuation et l’adaptation des changements climatiques à travers les Contributions Déterminées au niveau national (CDN). L’agenda 21 a fait émerger 92 actions prioritaires, liées à cinq enjeux : amélioration de la gouvernance locale et renforcement de la sécurité, renforcement du capital humain, développement d’une économie locale durable créatrice d’emplois, gestion durable des aménagements et du cadre de vie, et enfin préservation des ressources et des milieux naturels. Pour la mise en œuvre de cette initiative ville durable, les autorités municipales ont mené une série d'activités inscrites dans l’agenda 21. En rapport avec la question de l’énergie, des panneaux solaires à haut rendement de 270 Wc/24 V, connectés à des batteries au lithium, et des luminaires LED ont été installés sur le pont de la Victoire. Les ménages de la ville et des villages alentours ont reçu près de 5000 ampoules économiques de 13w. L’assainissement urbain est en cours d’amélioration afin de réduire les risques de catastrophes et gérer durablement les déchets ménagers. Une étude est en cours en vue de restaurer les zones de mangrove de trois villages (Azuretti, Ebrah et Vitré). La plantation de 500 cocotiers a été réalisée dans la partie historique de la ville.
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Posted by thibaultlavaine2
L’Afrique devrait produire trois fois plus de déchets d’ici 2050
Signe de progrès et de croissance? D’ici à 2050, le monde devrait générer 3,4 milliards de tonnes de déchets par an, selon une étude de la Banque mondiale. Dans les océans de plastique et de rejets en tout genre, l'Afrique prend aussi sa place. Et c'est la région du monde qui connaît la plus forte croissance en matière de déchets. Grâce à une croissance économique et démographique soutenue.
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Twize, 10 ans de développement social urbain en Mauritanie - Gret
En Mauritanie, la croissance urbaine a été spectaculaire depuis l'indépendance. La population de la capitale, Nouakchott, est passée en soixante ans de 500 à près d'un million d'habitants. Cette croissance s'est accompagnée du développement rapide de quartiers précaires et sous-équipés.
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Pollution de l’air en Afrique: 5 infos à retenir dans le rapport de l’OMS
Plus de 9 personnes sur 10 respirent un air pollué, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Toutes les régions du monde sont touchées mais c’est en Asie et en Afrique que l’on compte le plus de morts.
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Proparco finance la construction de logements abordables en Afrique du Sud | Proparco - Groupe Agence Française de Développement
Il s'agit du premier financement accordé par Proparco à Calgro M3, groupe spécialisé dans la construction de logements abordables accompagnés de services de bases (crèches, écoles, parcs, etc.), et de son premier financement au secteur du logement abordable en Afrique australe. Ce financement comporte une sous-participation de l'AFD d'un montant de 10 millions d'euros.
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Posted by thibaultlavaine2
Afrique : résoudre la crise du logement par l’innovation - Real Estech
Selon le recensement réalisé en 2013 en Afrique, 225 millions de personnes vivent dans un bidonville, soit environ 50% de la population urbaine du continent
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Posted by thibaultlavaine2
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